Alizèta Kouanda, grossiste au marché central de Ouaga |
Avant de devenir grossiste, Mme Kouanda était détaillante comme ses voisines. Son changement de statut, elle le doit à la micro-finance. Avec deux autres de ses consœurs, Alizèta Kouanda a contracté un prêt auprès d’une institution de la micro-finance. Les 350 000 francs CFA qu’elle a obtenus lui ont permis d’augmenter son capital et d’accroître son activité. D’ailleurs elle le dit assez fièrement : «C’est un peu grâce à la micro-finance que je suis devenue grossiste.»
Obtenir plus de crédit pour étendre ses activités
A peine quatre mois après avoir obtenu le crédit, Alizèta est devenue un exemple de réussite pour son voisinage. Aujourd’hui, elle s’est fixé comme objectif de mobiliser les femmes de son entourage, pour les orienter vers la micro-finance. Car comme elle le dit : «Tout a changé pour nous parce que nous avons eu de l’argent. Pour cela, nous essayons de mobiliser les femmes et de les orienter vers les institutions de micro-finance.»
Malgré les difficiles conditions de remboursement qu’elle déplore, Mme Kouanda envisage de contracter un second prêt. «Si nous arrivons à obtenir 15 ou 20 millions de francs CFA, ça nous arrangerait», a-t-elle indiqué. Son ambition étant d’étendre davantage ses activités. Elle envisage d’utiliser le prêt qu’elle aurait pour importer les fruits de l’Europe.
Pour retrouver le reportage complet, visitez le site de la Radio Garkuwa.
Ali Abdou
Jacques Théodore Balima
Excellent reportage: vivant, bonnes photos, on se croirait vraiment au marché. Par aileurs, on realise l´importance de la micro finance, mais aussi d´un bon journalisme!
RépondreSupprimerNous suivons ce nouveau blog avec grand interet. Merci
Pas très concrète tout ca... comment elle a augmenté son business? Qu'est-ce qu'elle va faire avec plus d'argent?
RépondreSupprimerSuper idée. C'est formidable comme idée.
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